Madagascar bénéficie d’un potentiel immense en termes de capital naturel notamment la ressource minière. Ce secteur a connu au cours de la dernière décennie une croissance exceptionnelle, atteignant 3,5% du PIB en 2016 contre moins 0,5 % en 2007. De surcroit, les produits miniers tels que le nickel et le chrome représentent désormais plus d’un tiers d’exportation. Dans ce cas, « Madagascar souhaite s’engager dans la mise en place d’une vision africaine minière nationale, en partenariat avec le Centre Africain de Développement Minier dans le but d’accroitre la part du secteur minier dans l’économie, et ainsi profiter au mieux de ses retombées », a martelé ZAFILAHY Ying Vah, Ministre des mines et du pétrole.
Afin d’amorcer le processus d’élaboration d’un cadre national stratégique sur l’économie bleue, lancer une vision minière ainsi que de présenter le profil pays de Madagascar réalisé par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, un atelier de travail a eu lieu à l’hôtel Panorama. Il a commencé le 29 et se terminera le 31 aout 2017.
L’économie bleue repose essentiellement sur l’optimisation de plusieurs secteurs porteurs tels que le secteur minier, les infrastructures portuaires, le transport maritime, les pêches, le tourisme, les énergies renouvelables à travers une coordination renforcée et une gestion durable des ressources impliquées. De ce fait, elle permet de relever les défis auxquels est confrontée Madagascar en termes de préservation des ressources naturelles et lutte contre la pauvreté.