Un projet intitulé IPC était effectué dans le Sud de Madagascar. L’IPC permet d’analyser l’insécurité alimentaire en classifiant la gravité dans cinq phases. Grâce à ce système, le BNGRC avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a dégagé des différents cas d’insécurité alimentaire dans le grand Sud. Les résultats d’études montrent que 330 000 personnes sont atteintes par la quatrième phase de la mesure IPC dont le district est en cas d’urgence et 550.000 personnes sont classées à la troisième dont ils sont incapables de couvrir leurs besoins alimentaires et ils ont besoin d’une assistance.
L’analyse a déduit également que 1 sur cinq ménages soit en cas de déficit alimentaire extrême. Cette cinquième phase se trouve dans le district de Tolagnaro.
IPC est un outil pour dresser le bilan d’insécurité alimentaire. Il permet de dégager aussi les causes de ce dernier. En général, l’insécurité alimentaire dans le Sud de Madagascar est provoquée par les effets d’El Nino à savoir l’insuffisance de pluie. La production agricole et l’élevage tendent vers un taux faible. Il est à noter également que le budget familial est assez mince. De plus, l’inflation entraine l’insécurité alimentaire.
Les résultats de l’IPC permettent d’évaluer le programme pour résoudre ces difficultés.