Une réunion de travail a été organisée à l’Hôtel de Ville pour lancer une nouvelle stratégie de recouvrement de recettes. Une délégation de la Direction Régionale des Impôts renforce les équipes de la Commune Urbaine de Toliara pour une nouvelle concertation.
A travers le Projet de l’Etat appuyé le PIC ou Pôle Intégré de Croissance financé par la Banque Mondiale, des infrastructures et construction de voiries urbaines commencent à se réaliser. D’autre part, un projet d’assainissement solide en partenariat avec le Welt Hunger Hilf va prendre fin cette année alors la Société MADA Compost va prendre le relais. 11.000 Ariary par tonne sera payé au nom de cette dernière pour l’enlèvement des 50 à 80 tonnes d’ordures journalières.
A ce jour, la Commune Urbaine de Toliara rencontre des difficultés pour satisfaire ses besoins et payer les 100 Millions d’ariary de salaire mensuel du personnel. Toute seule, elle n’arrivera pas atteindre ses objectifs : croissance à double vitesse. Encore plus, elle ne se sera pas redevable vis-à-vis de la population puisqu’au moins, 15 % de ces recettes devraient faire partie de son investissement. « Ça fait presque deux ans que je suis au pouvoir mais jusqu’à présent, on a du mal à recouvrir la majorité de nos recettes. Je suis obligé à sortir de l’argent de ma poche ou faire appel à des partenaires locaux pour l’embellissement de la ville. C’est pourquoi j’ai demandé un appui technique à la Direction Régionale des Impôts pour renforcer nos efforts. Un plus un est égale à deux et quatre moins deux font deux notre seul objectif c’est d’avoir de meilleur résultat » réclame Rabehaja Jean, Maire de la Commune Urbaine de Toliara aux acteurs participants de la réunion. Et il insiste surtout aux Impôts de Licence sur les Produits alcoolisés qui restent encore un manque à gagner.
Tout citoyen devrait avoir le civisme fiscal puisqu’il est important de payer ses impôts pour le développement d’une localité ou d’un pays. Chaque entité étatique doit assumer ses responsabilités. D’où l’utilité de la concertation des collectivités et le centre fiscal sur le recouvrement des recettes. Une commission a été créée en Octobre 2003 pour coordonner les opérations de recensement des contribuables et superviser des opérations de recouvrement de recettes au profit des collectivités décentralisées. Elle a aussi pour rôle de faire une suivie et évaluation de perception dans chaque secteur. Où en le comité aujourd’hui ? « C’est pas l’argent qui manque ! Le recouvrement n’est pas un travail facile et notre personnel reçoit des menaces de morts venant des clients des fois. Seulement, si on agisse ensemble ça pourrait simplifier nos tâches.» explique l’inspecteur Aristide TSARAMANDIHY, Directeur Régional des Impôts d’Atsimo Andrefana pour ouvrir le débats. Alors il faut réactualiser le Commission de recouvrement des recettes en impliquant d’autres acteurs. Faire des descentes sur les lieux afin de constater la réalité puisque nombreux sont les gens qui ont des activités informelles.
Retana