« Vu le cas grave de corruption les dialogues politiques répétées à Madagascar, il est temps de déclencher la procédure de consultation ». DFP, la plateforme qui milite pour la refondation de la nation estime que désormais la saisine de la communauté internationale est incontournable pour le pays Malagasy. « Il est temps de saisir la communauté internationale notamment l’Union Européenne (UE) d’appliquer les dispositions des articles 97 de l’accord de Cotonou », déclare Maharavo RATOLONJANAHARY, Président du Dinika ho Fanavotam-Pirenena (DFP). L’article stipule que les parties qui se sont convenus leurs relations dans des dialogues politiques entre les États ACP instituant le groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’UE. Mais si les dialogues politiques ne suffisent pas les relations entre ces deux parties, l’autre partie qui n’est pas satisfait peut recourir au déclenchement des procédures de consultations.
De surcroît, l’article 9 de l’accord de Cotonou exige que les membres doivent respecter les quatre éléments essentiels en occurrence le respect de droit de l’homme. En cas de corruption manifeste, l’autre partie n’est plus obligé de recourir au dialogue. Il peut passer directement au déclenchement de procédure de consultation. Alors, c’est la raison pour laquelle le DFP a interpellé l’UE à prendre des mesures appropriées sur la gouvernance de Madagascar.