Le dialogue mondial de la jeunesse a rassemblé 500 jeunes venus de plus de 130 pays. Deux jeunes malgaches, Ratsimba Ravaka et Ravelomahafaly Andriamihaja Guénolé ont assisté à cette rencontre organisée par Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), les 4 et 5 avril 2024, à Cotonou Bénin. Un atelier de restitution a eu lieu à Antananarivo, ce jeudi 25 avril 2024, à Antananarivo, Antaninarenina afin d’informer les parties prenantes nationales à Madagascar aux discussions, conclusions, et recommandations issues de la rencontre et de renforcer l’engagement des jeunes malgaches en faveur du plaidoyer et de l’action pour les droits sexuels et reproductifs, y compris l’avortement sécurisé. De nombreuses recommandations ont été évoquées pendant le premier dialogue mondial des jeunes, notamment le droit, la santé sexuelle et reproductive, l’égalité des genres, l’éducation, les changements climatiques et la paix.
Les jeunes appellent les Etats d’adopter des lois qui assurent l’accès aux droits sexuels et reproductifs. Ils demandent également l’éducation gratuite pour les adolescents, surtout dans les zones enclavées. Ils réclament d’assurer l’éducation complète à la sexualité au niveau scolaire et hors de l’école. Ils invitent aussi d’intégrer la sensibilisation sur la santé mentale dans les programmes d’éducation. « Le Pays-Bas est l’un des pays ayant un taux faible sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Chez eux, l’éducation complète à la sexualité est obligatoire dès la classe de primaire, et les jeunes ont pu connaître leur corps. Ils savent ce qu’il faut faire et ne pas faire. C’est pourquoi le taux de la grossesse non-désirée et l’avortement est faible. Nous pouvons nous inspirer le cas du Pays-Bas », explique Ratsimba Ravaka, responsable de l’Organisation pour le dialogue pour l’avortement sécurisé (ODAS) à Madagascar. La question de droit et santé sexuelle et reproductive (DSSR) et la santé mentale préoccupent les jeunes malgaches durant l’atelier de restitution du dialogue mondiale de la jeunesse, à Antananarivo. « Il est important que tous les acteurs unissent leurs forces si on veut promouvoir la santé sexuelle à Madagascar », a- t- elle souligné. Une autre séance de travail sera organisée pour l’élaboration d’un plan d’action national relatif aux recommandations évoquées pendant la rencontre mondiale.
Lynda A.