Le paludisme est une maladie transmise par la piqure d’un moustique appelé anophèle femelle. L’anophèle se multiplie surtout pendant la saison des pluies et chaude. Elle injecte à l’homme le parasite sous forme de « sporozoïte ». Celui-ci migre rapidement, via la circulation sanguine, vers le foie. Il pénètre dans la cellule hépatique, où il se divise très activement pour donner naissance, en quelques jours, à des dizaines de milliers de nouveaux parasites : les « mérozoïtes ». La cellule du foie éclate en libérant ces parasites dans le sang : là, ils pénètrent à l’intérieur des globules rouges et se multiplient. Lorsque ces derniers éclatent à leur tour, les mérozoïtes libérés dans la circulation sanguine infectent de nouveaux globules rouges.
« Il est bel et bien de consulter rapidement le médecin lorsqu’une personne constate un des symptômes de cette maladie », encourage Dr Fidy BARINIAINA. Afin d’éviter la reproduction des moustiques, il faut enlever les broussailles. Il est nécessaire également d’utiliser des moustiquaires.
Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l’infection, qui peut s’accompagner – ou non – de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir : c’est » l’accès palustre« . La périodicité de ces cycles dépend de l’espèce de parasite en cause, et coïncide avec la multiplication des parasites et l’éclatement des globules rouges, qui conduit également à l’anémie. Dans certains cas, les globules rouges infectés peuvent obstruer les vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c’est le neuropaludisme, souvent mortel.