L’importance des zones humides. La Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) se rallie tout naturellement à la célébration de la journée mondiale des zones humides à Madagascar, ce 31 janvier 2020, qui s’est tenue au parc Tsarasaotra Alarobia. Cet évènement est une occasion d’attirer l’attention du secteur public et privé, et surtout la population malagasy, sur les enjeux liés aux milieux humides. Madagascar possède actuellement une vingtaine de zones humides classées sites Ramsar. Au regard de leurs multiples enjeux tant pour la biodiversité que pour le bien-être humain, la FAPBM finance la conservation de six aires protégées portant le label RAMSAR, notamment Antrema, géré par le Museum d’Histoire Naturelle de Madagascar; Tsimanampetsotse et Kirindy Mite, gérés par Madagascar National Parks; le Complexe Mahavavy Kinkony, géré par Asity Madagascar et Tsimembo Manambolomaty et Mandrozo, gérés par The Peregrine Fund.
Selon l’article premier de la Convention de Ramsar adopté en 1971, « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ». Elles maintiennent notre planète vivante et saine. « Elles nous permettent de disposer d’eau potable à tout moment de l’année. Elles constituent un support essentiel à l’approvisionnement en nourriture : la culture de riz, la pisciculture… Elles permettent également de préserver la biodiversité unique au
monde de Madagascar », affirme la FAPBM.
Lynda A.