Le film « Graines d’espoir » sera diffusé pour la première fois à Madagascar le 1er au 7 juillet 2022 sur les écrans de Cinépax Tana Water Front et projeté aux Alliances Françaises. Il s’agit d’un film documentaire du réalisateur Pierre Beccu qui accompagne 332 jeunes de 10 à 25 ans, dont une cinquantaine de jeunes malgaches, dans la réflexion sur les enjeux de l’avenir en leur proposant d’être auteurs et acteurs du monde qui bouge. Encadrés par des professionnels, accompagnés par trois personnalités très aimées des français, les caméras et les micros sont confiés aux enfants et aux jeunes. Ils racontent eux-mêmes les initiatives innovantes rencontrés sur leur territoire, tout en menant des actions de terrain. Ce projet réunit la jeunesse issue de quatre pays et huit territoires du Nord et du Sud de la planète, de milieux ruraux et urbains. Le film a été tourné entre 2018 et 2019. Avec l’aide du Fonds Yavarhoussen, deux groupes ont été accompagnés à Madagascar pendant un an et demi. Il s’agit d’une classe de 20 jeunes de 18 ans, en formation agricole au CRFPA Ilofosana dans la région Itasy, et une classe de CM2 au Village de la joie, dans le Grande Tana, à Merimandroso. Ces jeunes ont été réunis sans casting, au gré des connexions déjà existantes. « Le Fonds Yavarhoussen soutient depuis le départ le documentaire Graines d’espoir parce qu’il donne la parole à la jeunesse, particulièrement malgache, dans sa démarche de contribution au développement durable », indique Lalaina Randrianarivelo, Directeur des relations publiques du Groupe Filatex et Représentant du Fonds Yavarhoussen, lors de la présentation du film, ce jeudi 16 juin 2022 au Cinépax.
Auteur de sa vie
Pierre Beccu a réalisé quatre films sortis au cinéma et une vingtaine de documentaire. Depuis 20 ans, en parallèle, il travaille sur la médiation avec la jeunesse. Il a également fondé l’association 6labs qui apportent un savoir-faire cinématographique, théorique et pratique. « L’objectif du film Graines d’espoir est de réunir des enfants, un peu partout dans le monde. On a choisi plutôt des pays francophone et on a leur demandé de raconter qu’ils veulent changer dans le futur. On les a réuni sans casting, sans faire de sélection. On les a amené tous au bout de l’aventure parce que je trouve c’est important de les associer sans distinguer, sans décider de qui serait capable ou pas. Tous les êtres humains doivent être capable, d’être auteurs er acteurs du futur », a souligné Pierre Beccu. « On leur a donné aussi de caméras et de micros pour qu’ils puissent s’exprimer par eux-mêmes et que ce ne soit pas simplement des acteurs devant une caméra mais pourrait auteur de sa vie. Finalement, c’est bien d’être aussi auteur d’un film et de certaines séquences. Je ne veux pas que les enfants attendent les textes des autres. Je veux qu’ils inventent leur propre vie », conclut-il. A la fin du film, les jeunes des deux groupes malgaches se rencontrent au Village de la Joie. Leur échange permet d’envisager avec beaucoup d’espoir l’implication des jeunes malgaches dans la construction de leur avenir et celui de leur pays.
Lynda A.