SAMIFIN: Blanchiment d’argent, 35.750.000.000 d’Ariary bloqués.

« Le nombre de Déclaration d’Operations Suspectes ou DOS compte de  777, les classées sans suite sont  347 et ce qui sont transmises  au Parquet  du Tribunal sont égales à 192. De l’autre côté, le nombre de comptes  bloqués  est  équivalent  de 114 », d’après le Service de renseignement Financier  contre le Blanchiment des Capitaux  et le Financement du Terrorisme à Madagascar ou SAMIFIN.

 Le montant approximatif dans les  comptes bloqués   est évalué  à la somme de  35.750.000.000 Ariary et 55.419.000.000 Ariary pour les fraudes et amendes évaluées par l’autorité fiscale.  « Ces comptes ont obtenu une décision judiciaire de main levée et aucune condamnation de confiscation de biens illicites n’a été prise jusqu’à présent. Or, la confiscation est l’objectif principal de la Lutte Contre le Blanchiment des Capitaux  et le Financement du Terrorisme ou LBC/FT », a soulevé le Directeur General du SAMIFIN, Jean Claude RAZARANAINA, lors de la cérémonie de présentation de bilan 2014 à l’Hôtel Panorama.

Ce dernier a annoncé aussi que toutes les typologies de blanchiment tournent  autour du trafic illicite de bois de rose, des enjeux sur les devises  en faisant du trafic illicite d’or sans avoir une domiciliation bancaire.

D’après lui, Si le texte de droit dispose que tout commerce international  doit être effectué par la voie de la domiciliation bancaire, certains opérateurs préfèrent utiliser directement des espèces en devises. L’objectif simple, pratiquer  une fausse déclaration en douanes quand les marchandises arrivent à Madagascar.  À titre d’illustration, « les chinois du côté  Behoririka  sont  classé dans ce contexte de blanchiment d’argent », a-t-il affirmé.

Le SAMIFIN a pour rôle d’analyser méthodiquement et  d’investiguer  la Déclaration d’Opérations  Suspectes (DOS) émanant des organismes privés (financiers et non financiers). Ce principe est une procédure universelle consignée par les recommandations de GAFI qui sont légitimées comme des normes de référence internationales en matière de LBC/FT. D’ailleurs, ce Service de Renseignement Financier  a déjà existé depuis huit et  cette année,  le DG touche à sa fin de mandat.

Lynda A.