Suite à des activités illégales telles que la coupe de bois précieux (bois de rose, palissandre et ébènes), le braconnage de lémuriens et défrichements agricoles, les biens « forêts humides de l’Atsinanana » ont été listés en tant que patrimoine Mondial en péril en 2010. De ce fait, une série de mesures correctives a été définie pour rétablir la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien avec l’objectif global de le retirer de cette liste de patrimoine mondial en péril, à travers un projet intitulé « Plan d’urgences pour du patrimoine des forets humides de l’Atsinanana ».
Le projet est lancé en 2014. Il a été mise en œuvre pendant 26 mois, par l’UNESCO, avec le soutien financier du Gouvernement de la Norvège. « L’objectif du projet était de rétablir la VUE et notamment l’intégrité des parcs nationaux de Marojejy et Masoala par rapport au niveau de référence de 2008 », a signalé le Responsable du Projet, Rintsamahefa RABEMANANTSOA.
Les pressions de coupe de bois précieux et des défrichements dans les deux parcs du Nord sont maitrisés de façon permanente, le système de suivi écologiques des attributs de la VUE est en place afin de permettre à l’équipe de gestion un suivi de leur conservation à long terme, les communautés riveraines des parcs sont de nouveau impliquées dans la protection des sites étaient les résultats attendus
Les forêts humides de l’Atsinanana, inscrites sur la liste du Patrimoine Mondial en 2007, comprennent six parcs nationaux, gérés par Madagascar National Parks (MNP), longeant la côte Est du pays. Ce site, d’une valeur universelle exceptionnelle (VUE), témoigne de l’histoire géologique de l’ile. Il maintient aussi le processus écologiques en cours et présente une diversité biologique d’une importance mondiale comportant des espèces endémiques menacées.
A titre indicatif, la cérémonie de clôture de projet s’est tenue le vendredi 23 Septembre 2016 à l’Hôtel Ibis Ankorondrano.