Un Leader devrait savoir les besoins fondamentales de son peuple et de les réaliser. Par contre, il est contrairement de ceux qui se passent à Madagascar. C’est le peuple qui doit se débrouiller pour qu’il trouve ces nécessités. Depuis les régimes successifs, les anciens dirigeants ne cherchaient que ses intérêts. Ils ne pensent jamais au développement de leur pays. De ce fait, le peuple Malagasy vit encore dans une pauvreté absolue.
Selon Mamazé ou Zénaïde RAMAMPY LECHAT, Présidente du Réseau des Femmes Africaines anciens Ministres et Parlementaires à Madagascar, on ne pouvait pas s’enfuir de la pauvreté si les dirigeants sont toujours égoïstes. Une preuve incontournable sur le cas de Madagascar. La population n’a plus de force à contester même si elle est opprimée.
Malgré tout cela, « on pourrait sortir dans cette fosse. Tout problème a des solutions », explique-t-elle. Elle a expérimenté quand elle était Maire de la Commune d’Ambalavao Fianarantsoa. « Il n’y a rien mais moi et mes collaborateurs ont cherché des solutions pour développer la commune sans avoir pensé à notre intérêt. La priorité, c’est la population ».
Pour développer un pays, il faut que les dirigeants et les dirigés se confient.
De l’autre côté, elle a signalé aussi que l’absence des femmes aux postes de décisions figure parmi les erreurs du régime à Madagascar. « La présence des femmes au pouvoir est une des conditions sine qua non pour améliorer la vie des Malagasy ». Vu leurs responsabilités au sein de leurs familles notamment la gestion de l’économie au foyer, l’occupation de leurs enfants au niveau de la sante, de l’éducation….A cause de ces expériences, elles ont la capacité de prendre une poste de décision. « Et si le gouvernement changera, il faut y avoir 40% de femmes. Peut-on avoir des femmes au poste du ministre de la finance, de l’économie, de la santé… ».
Lynda A.