Grace au projet d’exploitation d’huile lourde effectué par la société Madagascar Oil, la route nationale RN1 et RN1 bis sera réhabilitée. Le central thermique à Mandroseza bénéficiera avant-première de ce produit. De surcroit, « son prix est à la moitié du pétrole exporté », a soulevé le Directeur Général du Madagascar Oil, Stewart AHMED.
Ces contenus ainsi que d’autres responsabilités par rapport à l’exploitation de l’huile lourde dans le Bloc 3104 de Tsimororo sont inclus dans le Programme de Gestion Environnementale (PGE) La Signature de ce PGE a eu lieu le 18 février 2016. L’ONE a annoncé officiellement, en ce jour, l’octroi du Permis Environnemental pour la phase d’exploitation.
Pour avoir un permis environnemental pour l’exploitation, le projet doit passer avant tout à une Étude d’Impact Environnementale (EIE). C’est l’Office National pour l’Environnement ou ONE qui maintient cette responsabilité. À titre d’illustration, Madagascar Oil a déposé le dossier d’EIE, le 23 juin 2015. Pour l’application du décret MECIE (la Mise en Comptabilité des Investissements avec l’Environnement), pendant 7 mois, l’ONE a procédé à l’examen conformément aux méthodes d’évaluation de dossiers d’étude d’impact environnemental et aux normes internationales reconnues.
« Le processus d’évaluation, les grands enjeux développés et traites dans l’EIE ont été examinés par le Comité Technique d’Évaluation ou CTE et soulevés lors des consultations publiques, notamment la biodiversité, la gestion de l’eau, la gestion des déchets et des émissions, la gestion des zones de pâturages… », selon Jean Chrysostome RAKOTOARY, Directeur Général de l »ONE. Par conséquent, l’évaluation a permis d’ajuster les mesures proposées par l’exploitant dans l’EIE pour éviter, minimiser ou corriger les impacts de ses activités sur l’environnement et sur la population local.
Lynda A.